Sur cette page, vous trouverez les tri'pattes qui nous ont quitté, bien trop vite... qui laissent un grand vide sur la communauté, qui ont marqué les membres d'ici par leurs histoires touchantes mais surtout qui laissent le coeur déchiré de leurs maitres...

Nous voulons leur rendre un hommage, parce qu'eux ce sont battus mais n'ont pas pu etre éternels !


Brillez petites étoiles tri'pattes !!!!

La plus belle étoile à nos yeux , celle de toute une communauté , notre cher Rosco

06/02/2000  - 26/11/2015

Luz a rejoint le beau paradis des tri'pattes

Un joli ange : Zazie

Reposes en paix jolie Luna

Aïnou, cette jolie fleur du paradis

 

"Lettre de Bénédicte"

Mon histoire d’amour avec Aïnou

 

Tout a commencé il y a un peu plus de 9 ans (et 7 mois exactement), nous avions décidé de prendre un grand chien avec Denis, nous nous sommes renseignés sur les races, et nous avons eu le coup de cœur pour le Hovawart. Nous avons cherché un élevage pour recueillir des renseignements sur la race et nous sommes allés sur Aix en Provence, chez Mireille, qui a réussi à nous faire partager sa passion pour cette race. Quelques mois plus tard, nous adoptions, une magnifique femelle noire et feu, une vraie chance car une seule dans la portée et nous voulions de préférence une femelle (plus douce avec les enfants, moins dominante) et noire et feu pour le joli mélange !

 

Nous avions acheté une petite maison avec un jardin et 2 mois après nous ramenions Aïnou (prénom choisi pour sa sonorité, nom d’un dialecte chinois) dans notre cocon tout neuf !! Quel bonheur, j’étais impressionnée par la taille de ses pattes, déjà très grosses pour son âge, et elle était si belle !!!

 

Elle était très joueuse, sautait très haut pour attraper les balles qu’on lui jetait, elle est restée très joueuse avec les autres chiens et avec nous jusqu’au bout, elle a bien grandi. Elle nous a accompagné dans tous les moments importants de vie, le lendemain de notre mariage, elle avait 1 an, était pleine de confettis, elle partageait nos soirées entre amis, où elle soupirait parfois fortement car on veillait et qu’on discutait , ça l’empêchait de dormir sereinement, ça nous faisait rire ; lors de la naissance de Sarah, notre premier enfant , elle s’est demandée ce qui se passait, elle n’était plus la seule, mais elle a été adorable, gentille, affectueuse… et quand nous avons remis ça pour le 2ème, elle était blasée ! Au début, je me rappelle aussi que dès qu’elle entendait un jouet qui couinait elle pleurait aussi, comme si c’était l’écho d’un petit chiot, son instinct maternel surement, et pourtant elle n’a jamais eu de bébés… et quand elle prenait des peluches, elle les attrapait avec une telle délicatesse, sans jamais les mordre…

 

Elle adorait les promenades, courait parfois après les écureuils ou lapins quand on allait courir toutes les 2, adorait les baignades, dans les lacs, rivières même glacées, et pouvait faire de sacrés bonds pour aller dans l’eau… au début, elle n’arrivait pas trop à nager, elle essayait de sauter dans l’eau c’était rigolo.

 

Je me rappelle sa façon de pencher la tête, à la manière interrogative quand je lui disais « qu’est ce que c’est ? qui c’est ça ? », sa façon de courir après les chats quand ils traversaient le jardin ou quand je faisais « pshiittt »…. Sa façon de venir nous dire bonjour quand nous ouvrions les volets, en mettant ses pattes sur le rebord de la fenêtre… sa façon de courir après les bâtons, de se tapir au sol quand elle voyait sa copine Bianca pour mieux lui dire bonjour en lui courant dessus… ou alors sa manière d’être tout attentionnée avec les petits chiens, et notamment Fabio… mais aussi sa façon de couiner, de pleurer d’excitation quand nous mettions les baskets ou que nous préparions la laisse pour les promenades, en sautant de joie…

 

Nous l’amenions beaucoup en vacances les premières années, en gîte, en week-ends, et quand nous ne pouvions pas, nous la faisions garder par les parents de Denis, et son papa adorait Aïnou, il allait la promener, jouer avec elle, et lui qui ne s’était jamais attaché à une bête, éprouvait une grande affection pour Aïnou qui le lui rendait bien !!! Quelle complicité… il la défendait même quand elle faisait une bêtise petite, mais elle n’en a pas fait beaucoup… !!! Il lui a même fabriqué une magnifique niche avec 2 pièces, un vrai loft avec entrée, isolation et chambre. Elle n’y allait pas beaucoup et préférait dormir devant la maison, dans une grande corbeille. Sauf les soirs de grand froid où elle dormait dedans, mais elle préférait être dehors la plupart du temps… elle aimait se rouler dans la neige les rares fois où nous en avons eu…

 

Lorsque nous avons eu les enfants, nous avons eu moins de temps à lui accorder mais elle était toujours à nos côtés pour le quotidien, et travaillant et habitant dans le même village, j’étais souvent à la maison, je rentrais manger et nous passions un moment ensemble... c’était agréable d’être attendue, de la voir contente quand j’arrivais… que du bonheur !!

 

C’est difficile de résumer en quelques lignes tant de complicité, de moments partagés, d’affection, d’amour. Elle nous a tellement apporté et nous manque tellement.

 

Son départ a été si rapide, si inattendu…nous ne lui avons même pas dit au revoir, persuadés qu’elle rentrerait à la maison…

 

Quand le diagnostic du chondrosarcome est tombé, tout s’écroulait pour moi…puis nous avions repris espoir et attendions un peu de sursis en optant pour l’amputation de la patte arrière gauche, ce qui laissait présager un peu plus de temps avec elle…

 

L’opération eut lieu, j’avais le cœur déchiré, mais je tentais de réunir l’espoir de la garder un peu plus longtemps avec nous, en sachant d’une autre vie allait commencer, différente, mais avec elle.

 

Puis après un jour à la maison, le lendemain de l’opération, où je ne la reconnaissais pas, elle, si joyeuse, si battante, était « éteinte », restant allongée, essayant de trouver sa place , de se reposer sans vraiment y arriver… puis le lendemain nous l’avions ramenée chez le véto pour l’alimenter, car elle refusait tout même les petites saucisses qu’elle adorait, refusait le traitement, et puis le véto nous annonçait qu’il la gardait quelques jours en observation…je pensais aller la voir le lendemain pour lui faire une caresse en pensant que ça serait dur pour elle de nous voir partir sans elle de chez le véto, et puis vers 21h, un appel du véto et tout s’écroulait, Aïnou nous avait quittée….. L’horreur commençait …tu as vécu 2 jours en tant que tri’pattes et nous ne t’avons même pas vu debout…

 

Comme tu me manques, quel vide tu laisses derrière toi, ma chienne adorée comme je t’aime et je te garderai toujours dans mon cœur. Mais comme ton absence me le déchire….

 

Ou que tu sois, j’espère que tu sais que nous t’aimons et t’aimerons toujours mon Aïnou, mon amie, ma confidente…

 

Reposes en paix gentil Alba

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